Betty Tiffany Mac Daniel

 C’est un livre où soufflent les esprits.

Le peuple cherokee ( un peuple matriarcal, juste pour info ) est animiste, et magnifiquement incarné au fil des pages par la figure du père, qui relie tous ses gestes à la nature.

Il plane aussi, hélas, l’esprit du mal, qu’il serait trop manichéen de réduire aux seuls américains suprémacistes blancs de l’Ohio, car Betty (métissée indienne/ blanche ) va grandir dans une violence intra-familiale que l’on a du mal à se figurer.

La douleur et la beauté coexistent donc à chaque page, et c’est, malgré la dureté de cette enfance fracassée, la dernière impression que nous laisse cet ouvrage lumineux, où même les cailloux ont une âme.



Maritchu

Commentaires

  1. Un livre saisissant, on s'attache énormément au personnage de Betty, ainsi qu'à son ange bienfaiteur, le paysage lui-même est un personnage à part entière de cette histoire qui vous embarque et ne laisse pas indifférent.

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