22 longueurs, de Caroline Wahl
Une vie triste dans un immeuble triste d’une ville triste, tel est le cadre de ce roman d’apprentissage étonnant, qui surprendra à bien des égards. Par sa construction d’abord: des phrases courtes, tout comme les chapitres, une approche presque théâtrale avec des dialogues ouverts par les noms des personnages, et un décor désespérant au premier abord.
Et puis, on ne sait comment l’autrice réussit ça, de l’horizon bouché et des charges écrasantes pour les si jeunes ( mais pas frêles du tout ) épaules de Tilda et Ida, surgissent à chaque mot la tendresse, le courage, la résilience et l’espoir.
Et si la lumière venait aussi des beaux yeux bleus de Viktor ?
Maritchu
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