"La fille qu'on appelle", de Tanguy Viel :

 Des remparts, la mer, le sillon...Ca vous rappelle quelque chose? 

En effet, le cadre est posé, sans jamais être nommé. Cette ville, brute et minérale, parfois grise et froide. Loin de la carte postale d'été et de son flot de touristes. Et il faut y avoir vécu pour l'avoir dans la peau ce contraste été/hiver, je vous le promets.

Il y a Max, boxeur sur le retour, et chauffeur du maire, Quentin Le Bars.

Et la jolie fille de Max, 20 ans, ancienne modèle pour publicités et magazines, quittant Rennes et revenant aux sources, à la recherche d'un logement et d'un travail.

Max va alors demander un coup de pouce à Monsieur le Maire.

Sauf que...Monsieur le Maire, devenu Ministre, peut tout, oui, mais à quel prix.

Texte court, percutant qui se lit comme un thriller. Il aborde tant de thèmes si actuels, et portés avec un tel courage par des femmes qui le crient un peu plus fort chaque jour : le consentement, l'emprise, l'abus de pouvoir, le silence, la colère, la culpabilité.

Roman coup de poing, tel un boxeur en colère, qui n'a plus rien à perdre...




Delphine

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