Veiller sur elle, de Jean-Baptiste Andrea

 

Mimo est un sculpteur de génie, à l’âme aussi belle que le visage, mais disgrâcié dans son corps physique et social. C’est Rémi de « Sans famille », dont le chemin ira vers le succès en passant par un long purgatoire de difficultés sans nom, dans l’Italie de l’entre-deux guerres.

Viola est une jeune et belle aristocrate italienne, d’une intelligence supérieure et d’une curiosité intellectuelle insatiable, mais empêchée par un carcan social qui ne lui laisse d’autre projet de vie que celui de cruche pondeuse.

Et, entre les deux adolescents si différents en apparence, une rencontre improbable, d’une fulgurance irrémédiable, qu’aucune épreuve ne pourra entacher.

L’histoire banale de deux amants ? Point que non ! De deux aimants, au sens magnétique et sentimental du terme, dont tout le talent de l’auteur parvient à nous faire ressentir la puissance du lien même quand il semble interrompu.

Le titre est un clin d’oeil, en subtile connivence avec le lecteur qui, parvenu au trésor final, devra se demander éternellement « qui veille sur qui » ?

Maritchu